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Les enfants et la musique ou plutôt les musiques !

Vous aimeriez que votre enfant s’épanouisse en faisant de la musique ? Vous ne pratiquez vous-même aucun instrument, ou vous avez eu une mauvaise expérience dans votre enfance qui vous fait appréhender cette rencontre pour votre enfant ? Nous allons donc tenter ici de faire le point sur cette question importante, car la musique n’est pas un hobby quelconque, c’est un art, et le chemin de l’apprentissage est particulièrement long, quel que soit l’instrument choisi. Il est néanmoins possible de retirer assez vite du plaisir d’une pratique musicale régulière, et ce d’autant plus que vos enfants sentiront que vous les écoutez et les soutenez dans leur démarche.

Comment reconnaître l’aspirant musicien ?

Aspirant musicien...
Si en demandant quinze fois de suite sur différents tons «t’aimerais pas jouer de la guitare comme tonton Eric ?» votre enfant finit par répondre un petit « oui » timide et évasif, il n’est pas certain que la musique le fasse vraiment rêver, et peut-être que, pour votre plus grand malheur, cela ne sera jamais le cas. Mais surtout, vous devrez bien prendre conscience dans ce cas que le demandeur c’est vous ; implicitement, vous demandez à votre enfant d’apprendre la musique. En cas d’échec vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous et réaliser que les désirs que vous lui prêtez sont en fait les vôtres. Il n’est sans doute pas trop tard, on peut commencer la musique à tous âges. Si vous décidez de vous mettre à la guitare à 40 ans par exemple, il y a des chances que votre gout, votre motivation, votre courage entraîneront votre enfant à vous imiter. Mais ne lui demandez pas de faire ce que vous aimeriez faire vous-même et que vous ne faites pas pour diverses raisons.

Deuxième cas de figure, votre enfant s’arrête devant les vitrines des magasins de musique et ouvre de grands yeux devant les instruments astiqués avec soin. Il écoute dans un silence respectueux son cousin qui ânonne « Jeux interdits », ou sa tata qui joue par cœur depuis trente ans la « Lettre à Elise » le soir de Noël. Autre symptôme, il chantonne, et il retient plutôt bien les mélodies pour son âge. Pire encore, il restitue les airs qu’il entend dans leur tonalité d’origine, même plusieurs jours après. Et voilà que votre petit bouge les mains de haut en bas quand on lui passe du Beethoven -voir Beethoven raconté aux enfants-, qu’il déplace de lui-même la fréquence du tuner FM de Skyrock vers France Musique. Là, son compte est bon, il l’a voulu, il l’aura son instrument de musique, son inscription au conservatoire municipal, et toutes les heures de bonheur studieux qui vont avec !

Troisième cas, peut-être le plus fréquent entre les deux. En effet, les deux cas précédents étant quelque peu excessifs, il est relativement simple de faire la part entre le désir des parents et ceux de l’enfant. Le plus probable est que la réalité se situe entre ces deux limites. Votre enfant voudra faire de la musique, de son plein gré tout en présentant peu de dispositions pour aller loin dans cette voie, ou alors il sera porté par une ambiance familiale relativement mélomane mais n’arrivera pas à se représenter tout ce qu’il est nécessaire de mobiliser pour parvenir au niveau auquel on peut se faire plaisir. Le plus probable est sans doute qu’il aime bien la musique, que cela lui plairait de savoir en jouer, mais qu’il a peur d’apprendre, peur de l’investissement que représente cet apprentissage, et de devoir superposer une nouvelle école à celle de Jules Ferry, avec tout autant d’exigences. Dans tous ces cas tangents, il aura besoin de vous, de votre écoute et de votre soutien.

Apprendre sérieusement, sans viser le professionnalisme, est-ce possible ?

Oui ! La France est dotée d’un réseau d’écoles de musique subventionnées par les communes (EMM), les départements (ENM) et les régions (CNR). Une offre de proximité particulièrement adaptée aux débutants vient compléter ces dispositifs : écoles départementales, associations partiellement subventionnées, harmonies, etc.

Enfin, les écoles privées et les professeurs particuliers permettent de travailler à son rythme, mais attention aux arnaques et principalement à l’incompétence pédagogique. Car l’amour de la musique n’est pas suffisant, il faut encore qu’une rencontre se fasse entre le jeune et son professeur, qu’un lien se tisse, sincère et cordial et que le professeur puisse servir de modèle à l’apprenti musicien.

Quelques controverses et contre vérités bonnes à dire

Faut-il commencer par la musique classique si l’on rêve par exemple de jouer du hard rock à la guitare électrique ou de danser comme à la Star Ac’ ?

Question épineuse, en effet, il serait dommage de briser l’élan spontané d’un jeune en lui affirmant comme on le fait encore trop souvent qu’il doit d’abord suivre deux ans de cours de formation musicale avant de toucher à un instrument, puis quatre ou cinq ans de technique classique avant de se lancer dans le free style de son choix... Maintenant, il n’est pas interdit de lui faire remarquer que, par exemple, si le synthé est un instrument à clavier sympa, il est peut-être dommage de passer à côté de Beethoven ou Debussy.

Fausses vérités sur le classique

Le classique ce n’est pas forcément vieux et miteux, ce n’est pas nécessairement une musique de maison de retraite, en effet, bien peu de musiques dites «actuelles» rivalisent avec la complexité d’écriture atteinte par les compositeurs « classiques », tant sur les plans rythmiques (faites écouter du Stravinsky à votre enfant), qu’harmonique (Beethoven, Schumann), ou contrapunctiques (une fugue de Bach, de Mozart ou Mendelssohn, parlera d’elle-même). Si vous êtes capable de faire valoir à votre enfant les qualités intrinsèques immenses de la musique classique, et non les valeurs qu’on croit lui être associées (élitisme, goût bourgeois, valeurs morales et respect de l’ordre) et qui sont absolument fausses : Beethoven était un révolutionnaire, le jeune Wagner était sur les barricades en 1848, Brahms ou Satie se produisaient dans des bordels...

Par ailleurs, l’évolution de la musique ne va pas de Bach à la Star Ac’, ce sont des domaines distincts, « musique savante » et « musique populaire », il n’y a donc quasiment pas lieu de les comparer. On pourrait également opposer les musiques écrites aux musiques de tradition orale, et plus encore aux musiques de tradition « marketing ». L’évolution de la musique classique est représentée par des personnalités telles que Boulez ou Dutilleux, dans le vaste ensemble de ce qu’on appelle la «musique contemporaine», extrêmement complexe. La musique traditionnelle, quant à elle connaît des revivals plus ou moins heureux et sincères. Les musiques « actuelles », elles, n’ont besoin d’aucune présentation car des chaines de télévisions et des stations de radio leur sont consacrées ; elles sont donc plus difficiles à ignorer qu’à connaître. Leur existence est strictement inféodée à l’industrie déclinante du disque et à leur département (ses départements ?) de marketing. Les musiques dites «du monde» sont souvent le résultat d’un mélange assez malheureux : à savoir des musiques de tradition orale simplifiées ou standardisées par l’industrie des «musiques actuelles». Enfin, sur une planète à part, parfois scintillante de paillettes, parfois vertigineuse de profondeur, demeure une musique noble, racée et étrange : le jazz et son cortège de «musiques improvisées».

Il y a des instruments plus faciles que d’autres !

Faux ! Et oui, c’est bien dommage. Le piano ou les percussions par exemple permettent de se faire plaisir rapidement mais on plafonne vite si l’on ne travaille pas; au contraire, il est difficile de tirer un premier son correct de sa guitare ou de son violon, mais quand on maîtrise le son, la marge de progression est immense... Chaque instrument est différent, il est en soi un univers qui demande à être compris avant d’être maîtrisé.

Rappelez-vous toutefois une chose : quels que soient l’instrument et le mode d’apprentissage choisis, le soutien des parents est une chose précieuse. Et plus qu’un soutien inconditionnel et sourd, le mieux est une vraie attention montrant votre intérêt sincère pour la démarche de votre enfant. Plutôt que de dire « bravo, magnifique» à chaque note, votre enfant sera sensible au fait que vous ayez remarqué qu’il a progressé depuis la dernière fois qu’il vous a joué ce morceau, ou que vous n’hésitiez pas à dire que vous avez l’impression qu’il y a une ou plusieurs difficultés qu’il n’a pas encore surmontées et demandez lui pourquoi tel ou tel passage est difficile, bref, intéressez-vous réellement à cette pratique qui requiert beaucoup de temps et de courage de sa part...

Pour compléter votre information, voici nos conseils pour bien choisir un instrument de musique pour votre enfant.

Découvrez les caractéristiques des principaux instruments de musique et leur prix avec le dossier festirama.



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